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L’Hôpital privé de Marne-la-Vallée, un établissement qui cultive une bonne image

le 02/01/2019

Depuis deux ans, l’Hôpital privé de Marne-La-Vallée accueille des équipes de tournage issues du cinéma indépendant, de téléfilms ou de plus grosses productions. Un mélange des genres que l’on doit à Graziella Tacchini, Assistante de direction, et qui profite à tous, des patients au personnel !

Combien de tournages accueillez-vous par mois ?

L’Hôpital privé de Marne-la-Vallée en est à son 4ème tournage depuis novembre 2017, et je pense que cela n’est pas près de s’arrêter. En effet, on me contacte près de deux fois par mois en ce moment. Hier encore, la production d’un téléfilm est venue faire un repérage. Et pendant quatre jours, les 23-24 novembre 2017, et les 14-15 décembre 2017, c’est une production France 2 réalisée par Yann Samuell qui a élu domicile dans nos locaux. Dans le cadre d’une adaptation du roman pour la jeunesse Ma mère, le crabe et moi, d’Anne Percin, – six mois de complicité entre une adolescente, Tania, et sa mère atteinte d’un cancer du sein –, deux scènes clés seront tournées dans une chambre et un couloir du service Obésité. D’autres scènes ont été tournées dans le bureau du Directeur de l’hôpital et à l’entrée principale.

Acteur principal : Emilie Dequenne

Comment se passe la cohabitation entre les patients, le personnel, et les équipes de tournage ?

La vie de l’hôpital s’articule bien autour du tournage. Le personnel est avenant avec l’équipe technique, et chacun fait en sorte de laisser l’autre travailler. Bien sûr, lorsque pour les besoins d’un film, la signalétique change, comme ce fut le cas pour Un Vrai Bonhomme, de Benjamin Parent. Il faut être vigilant, et faire en sorte que tout reste fluide pour les patients. Dans ce cas-là, je me souviens d’ailleurs que ce sont les équipes techniques qui indiquaient leur chemin aux patients. Ces derniers sont toujours curieux. Ce n’est pas tous les jours qu’ils ont la chance de pénétrer sur un plateau de tournage. 

Acteurs principaux : Isabelle Carré et Eric Elmosnino

Ils participent parfois, comme figurants ?

Non, mais par contre le personnel, oui ! Une sage-femme, un médecin, une infirmière… Pour le tournage réalisé en novembre et décembre, le directeur de casting recherchait 3 ou 4 figurants parmi le personnel.

Quel genre de scène viennent-ils tourner ?

La maternité est très sollicitée. Quand ils sont en repérage, les repéreurs me disent ce dont ils ont besoin : une chambre, un escalier, un couloir, l’entrée principale, l’accueil... Les équipes me font des demandes et moi j’adapte ma visite en fonction. Parfois, je propose au réalisateur des plans de rechange, en fonction de la lumière, de la résonance d’une pièce. On adapte les visites aux désirs, aux besoins des réalisateurs. On est toujours force de proposition. Une fois, une réalisatrice est tombée amoureuse de notre maternité, de notre salle d’accouchement, et a voulu tourner dedans. C’était pour un projet de série sur un homme sage-femme. Mais c’était impossible !

Pourquoi ?

Car la prise en charge de nos patients, des urgences à traiter reste la priorité ! Il ne faut pas oublier qu’ici, ce ne sont pas des studios.